ENTRETIEN
Entretien avec Sylvie Maillot étudiante en M1 au Cogmaster
Le Cogmaster est le master de sciences cognitives de l'ENS, en co-habilitation avec Paris-Descartes et l'EHESS. Il a pour but de former par la recherche à l'étude scientifique et interdisciplinaire des grandes fonctions mentales, des étudiants provenant de disciplines diverses.
Pourquoi as-tu choisi de faire le Cogmaster ? Quelles sont tes motivations ?
J'ai découvert le Cogmaster lorsque j'ai préparé ma candidature pour la procédure d'admission sur dossier à l'ENS. Je me suis intéressée assez jeune aux questions du cerveau et de la cognition, alors quand je suis tombée sur la présentation de ce cursus sur internet, je me suis dit que c'était vraiment ce que je voulais faire ! Par la suite, en licence, quand j'ai commencé à prendre des cours au DEC, qui propose le programme du Cogmaster, j'ai appris à apprécier la pluridisciplinarité des cours et l'ouverture que cela apporte à l'étude des différentes problématiques. Quand on prend un cours de psychologie par exemple, suivant les étudiants qui y assistent, on va avoir des questions qui abordent un même sujet du point de vue philosophique, neurologique, comportemental etc., et c'est extrêmement enrichissant !
Comment s'est déroulé le processus de sélection ?
Comme j'étais à l'ENS en licence, ça a été un peu particulier pour moi. Lorsque j'ai postulé sur dossier auprès du département de Biologie pour y faire ma L3, j'avais conjointement demandé l'affiliation au DEC - qui ne propose pas de programme de licence, et où on entre donc qu'en master. Ainsi lors de l'entretien, en plus des représentants du département de biologie, était aussi présent le Directeur des Etudes du DEC. Ainsi je suis entrée à l'Ecole comme étudiante du département de biologie, mais avec une affiliation au DEC prévue pour l'année d'après. Au mois de mai l'année suivante, j'ai tout de même dû effectuer ma candidature auprès du DEC pour entrer au Cogmaster - relevés de notes, lettre de motivation, entretiens etc. Comme je connaissais la maison, c'était probablement moins intimidant que pour d'autres candidats.
Quel a été ton parcours avant le Cogmaster ?
J'ai fait un bac S puis deux ans de prépa BCPST (biologie) au lycée Saint Louis à Paris avant d'entrer à l'ENS sur dossier.
Qu'est ce que le Cogmaster t'apporte ?
Principalement, une formation où les différents domaines interagissent activement, ce qui la rend très riche. En plus, les enseignants étant tous des chercheurs, on a un accès direct sur la recherche telle qu'elle est en train de se faire. Grâce à cela et aux stages proposés, on ne reste pas enfermés dans la théorie qui, si elle est indispensable, reste peu vivante : rien ne vaut la pratique pour apprendre (de ses erreurs, entre autres). J'ajouterai que les professeurs sont très ouverts et globalement très disponibles pour les élèves, en dépit de leurs emplois du temps très chargés ! Je ne sais pas trop comment cela se passe ailleurs, mais on peut se sentir vite perdu dans les choix à faire - choix des stages, entre autres, mais aussi simplement choix de carrière. C'est bien de pouvoir en discuter avec des gens qui en sont aussi passés par là et qui sont vraiment à même de nous conseiller.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants intéressés par le Cogmaster ?
Une jeune fille qui prépare le dossier d'entrée au Cogmaster m'a contactée récemment car elle ne savait pas trop à quoi s'attendre pour la procédure d'admission, notamment au sujet des deux entretiens prévus dans la deuxième phase et de la lettre de motivation à fournir. Elle me disait aussi être assez intimidée par la réputation élitiste de l'ENS. J'étais un peu dans le même cas qu'elle quand je préparais mon dossier en licence. Je dirais que la chose à garder en tête c'est que, en plus des résultats académiques, la composante essentielle est la curiosité. On ne demande pas aux candidats de tout savoir sur la matière qu'ils veulent étudier. On n'attend pas davantage d'eux d'être 100% au point sur ce qui se passe dans la recherche. C'est bien d'avoir l'air d'être un peu au courant de grands sujets d'actualités, mais si on savait déjà tout sur tout en entrant, et bien, cela ne servirait pas à grand chose de faire un master, n'est-ce pas ? De même, ne pas être sûr de la voie dans laquelle on veut s'engager professionnellement n'est pas un handicap. Vous aurez deux ans pour approfondir les sujets qui vous plaisent et en découvrir de nouveaux dont vous ne soupçonniez peut-être même pas l'existence - j'ai découvert la linguistique en licence, et ça a changé ma vie, vraiment ! Après, quant à la réputation élitiste de l'ENS... Beaucoup de gens en ont eu peur un jour ou l'autre, mais, pour faire une citation à haute valeur culturelle : "100% des gagnants ont tenté leur chance." En vérité, nous sommes des gens (presque) comme les autres, vous savez? Tout ça pour dire: soyez curieux, montrez que vous avez envie d'apprendre et... rendez-vous dans les couloirs du DEC dans quelques années ?
Que souhaites-tu faire après le Cogmaster ? Comment vois-tu ton avenir ?
Je m'oriente vers de la recherche en neurolinguistique - étude des processus neurologiques qui sous-tendent le langage. Pour cela, je compte faire une thèse après le Cogmaster, bien que je ne sache pas encore exactement sur quel sujet de recherche - quand je vous disais que ne pas avoir de plan 100% défini en entrant au Cogmaster n'était pas dramatique. Je ne pense pas à une carrière à l'étranger, mais pourquoi pas y faire des stages.
Site internet du Cogmaster
FINANCEMENTS
Projet "Neuromoney / Neurocomputational substrates of the monetary exchange: an interdisciplinary investigation"
Le projet "Neuromoney / Neurocomputational substrates of the monetary exchange: an interdisciplinary investigation" a été séléctionné par
l’ANR dans le cadre de l’appel à projets CRCNS 2017. Les responsables scientifiques de ce projet en France sont Sacha Bourgeois-Gironde
(Institut Jean Nicod) et
Stefano Palminteri (Laboratoire de Neurosciences Cognitives).
L'argent soulève une question fondamentale : pourquoi et comment des objets intrinsèquement inutiles peuvent acquérir
une valeur d'échange positive? Le projet NeuroMoney propose d'essayer de comprendre l'ensemble des processus de calcul
qui ont rendu l'émergence de l'argent possible, ainsi que d'enquêter sur leurs bases neuronales.
Projet DEV-exp
Christian Lorenzi (Laboratoire des Systèmes Perceptifs) et Thierry van den Abbeele (Hôpital Robert Debré, Paris) ont reçu un financement du leader mondial dans la fabrication d'implants cochléaires, Advanced Bionics, pour le projet DEC-exp.
L'ambition de ce projet est de construire une plate-forme de recherche dédiée à l'étude expérimentale du développement auditif chez les enfants et les enfants malentendants. Le projet vise donc à mettre en place une plate-forme expérimentale équipée de matériel psychophysiques et électrophysiologiques de pointe. Il vise également à former le personnel scientifique, clinique et technique en utilisant des interfaces de recherche, des méthodes psychophysiques, électrophysiologiques et psycholinguistiques. Outre le DEC et l'hôpital Robert Debré, University College London est impliqué dans ce projet.
NOMINATION
Exposition : Science Frugale
"Que ce soit pour répondre à des budgets réduits ou encore à des problématiques locales avec
peu de ressources, de nombreux scientifiques se tournent vers une philosophie de science frugale.
L’ESPGG propose de se pencher sur cette tendance qui prend de l’ampleur et se répand jusqu’aux confins de l’ESPCI Paris. L’exposition Science Frugale tente de décrypter
ce mouvement et part à la rencontre des hommes et des femmes qui le pratique."
Roberto Casati (Institut Jean Nicod) figure parmi les commissaires de l'exposition.
En savoir plus sur Science Frugale
Consulter le programme de Science Frugale
AUDIO/VIDEO
Semaine du cerveau - L'acquisition du langage chez le bébé
La conférence de Sharon Peperkamp (Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique) sur l'acquisition du langage
chez le bébé, donnée dans la cadre de la Semaine du Cerveau 2017, est en ligne sur la chaîne Youtube de l'ENS.
Les nourrissons et les jeunes enfants apprennent à comprendre et à parler leur langue maternelle avec une rapidité surprenante et sans effort apparent. Ainsi, vers l’âge de trois ou quatre ans le vocabulaire des enfants est encore restreint et leur prononciation doit encore s’améliorer, mais ils produisent des phrases bien formées et leur compétence en compréhension du langage est déjà comparable à celle des adultes. Cet apprentissage tient à une prédisposition humaine et se fait de façon informelle et sans instruction, par simple immersion dans un environnement linguistique donné. Depuis une trentaine d’années, des recherches en sciences cognitives ont documenté les différentes étapes du développement linguistique à partir de la naissance et étudié les mécanismes qui permettent aux bébés et jeunes enfants d’apprendre leur langue maternelle.
Voir la vidéo
Semaine du cerveau - Comprendre l'origine de la variabilité des décisions humaines en situation d'incertitude
L'enregistrement vidéo de la conférence de Valentin Wyart (Laboratoire de Neurosciences Cognitives) intitulée "Comprendre l'origine de la variabilité des décisions humaines en situation d'incertitude" est en ligne sur le site des SavoirsENS.
Voir la vidéo
Les langues des signes sont-elles plus expressives que les langues parlées ?
L'enregistrement audio de la conférence donnée par Philippe Schlenker (IJN) dans le cadre des Lundis de la philosophie est en ligne sur le site des svoirsENS.
La linguistique contemporaine a établi trois résultats:
• Les langues des signes, utilisées par les communautés sourdes de par le monde, sont des langues à part entière, et partagent des caractéristiques typologiques entre elles, mais également avec les langues parlées.
• Les langues des signes ont la même ‘armature logique’ que les langues parlées, mais elles rendent parfois visible la ‘forme logique’ des phrases, par exemple dans le cas des ‘variables logiques’ (thèse de ‘Visibilité logique’).
• Les langues des signes ont, *en outre*, de riches possibilités iconiques, y compris au coeur de leur moteur logique: les variables logiques peuvent ainsi être simultanément des représentations iconiques de leurs dénotations (thèse d’’Iconicité’). Les possibilités de représentation iconique sont en revanche très limitées dans le médium vocal.
Faut-il en conclure que les langues des signes sont plus expressives que les langues parlées? Pour que la comparaison soit complète, il faut réintégrer dans la sémantique des langues parlées les gestes co-verbaux, qui ont de riches capacités iconiques. Mais nous arguerons que, même lorsque l’on compare la parole "enrichie par les gestes co-verbaux" aux langues des signes, celles-ci gardent des propriétés expressives que celles-là n’ont pas.
Ecouter la conférence
MEDIAS
Et si l'optimisme s'apprenait ?
Comment notre cerveau apprend-il de nos erreurs ? Préfère-t-il les bonnes nouvelles aux mauvaises ?
C’est à ces questions qu’a répondu une équipe de chercheurs menée par Stefano Palminteri lauréat du programme ATIP-Avenir, du Laboratoire de Neurosciences Cognitives.
Les résultats viennent de paraitre dans Nature Human Behaviour et démontrent que le cerveau a tendance à privilégier les bonnes nouvelles.
Danielle Messager, journaliste à la rédaction de France Inter, l'a rencontré dans le cadre de l'émission Carnet de santé.
Ecouter l'entretien de Stefano Palminteri
D'où vient l'optimisme ?
Un article sur la même étude a été publié sur le site de Sciences & Avenir le 24 mars dernier.
©PIXABAY
QUELQUES PUBLICATIONS RECENTES
Emmanuel Chemla, Paul Égré, Benjamin Spector (2017),
Characterizing logical consequence in many-valued logic, J Logic Computation exx001.
Résumé :
Several definitions of logical consequence have been proposed in many-valued logic, which coincide in the two-valued case, but come apart as soon
as three truth values come into play. Those definitions include so-called pure consequence, order-theoretic consequence and mixed consequence.
In this article, we examine whether those definitions together carve out a natural class of consequence relations. We respond positively by
identifying a small set of properties that we see instantiated in those various consequence relations, namely truth-relationality,
value-monotonicity, validity-coherence and a constraint of bivalence-compliance, provably replaceable by a structural requisite of
nontriviality. Our main result is that the class of consequence relations satisfying those properties coincides exactly with the
class of mixed consequence relations and their intersections, including pure consequence relations and order-theoretic consequence.
We provide an enumeration of the set of those relations in finite many-valued logics of two extreme kinds: those in which truth values
are well-ordered and those in which values between 0 and 1 are incomparable.
Germain Lefebvre, Maël Lebreton, Florent Meyniel, Sacha Bourgeois-Gironde & Stefano Palminteri (2017),
Behavioural and neural characterization of optimistic reinforcement learning, Nature Human Behaviour 1, Article number: 0067 (2017)
Résumé :
When forming and updating beliefs about future life outcomes, people tend to consider good news and to disregard bad news.
This tendency is assumed to support the optimism bias. Whether this learning bias is specific to ‘high-level’
abstract belief update or a particular expression of a more general ‘low-level’ reinforcement learning process
is unknown. Here we report evidence in favour of the second hypothesis. In a simple instrumental learning task,
participants incorporated better-than-expected outcomes at a higher rate than worse-than-expected ones.
In addition, functional imaging indicated that inter-individual difference in the expression of optimistic
update corresponds to enhanced prediction error signalling in the reward circuitry. Our results constitute
a step towards the understanding of the genesis of optimism bias at the neurocomputational level.
Alexander Martin, & Sharon Peperkamp (2017). Assessing the distinctiveness of phonological features in word recognition: Prelexical and lexical influences. Journal of Phonetics, 62, 1–11.
Résumé :
Phonological features have been shown to differ from one another in their perceptual weight during word recog- nition. Here, we examine two possible sources of these asymmetries: bottom-up acoustic perception (some featural contrasts are acoustically more different than others), and top-down lexical knowledge (some contrasts are used more to distinguish words in the lexicon). We focus on French nouns, in which voicing mispronunciations are perceived as closer to canonical pronunciations than both place and manner mispronunciations, indicating that voicing is less important than place and manner for distinguishing words from one another. We find that this result can be accounted for by coalescing the two sources of bias.
Paraouty, N., & Lorenzi, C. (2017).
Using individual differences to assess modulation-processing mechanisms and age effects. Hearing Research, 344, 38-49.
Résumé :
This study used a correlational approach to clarify the mechanisms involved in modulation coding.
Amplitude-modulation (AM) and frequency-modulation (FM) detection thresholds (AMDTs and FMDTs,
respectively) were assessed for 70 normal-hearing listeners. In order to increase between-listeners
variability in peripheral coding, participants with a wide range of age (20–70 years) were included.
AMDTs and FMDTs were measured at a 5-Hz rate, using a 500-Hz sinusoidal carrier. FMDTs were also
measured in the presence of an interfering AM to discourage the use of temporal-envelope cues. The
results showed that AMDTs were significantly correlated with FMDTs, but not with FMDTs measured with
interfering AM. FMDTs with and without interfering AM were significantly correlated with each other.
This pattern of correlation proved to be robust, providing additional evidence that for low carrier
frequencies, (i) low-rate AM and FM detection is based on a common code using temporal-envelope cues
and (ii) low-rate FM detection is based on an additional code using cues distinct from temporal-envelope.
The analyses also showed that age was correlated with FMDTs only. However, no significant difference was
found when comparing the various correlations with age. Hence, the effects of age on modulation sensitivity
remain unclear.
Wallaert, N., Moore, B.C.J., Ewert, S., & Lorenzi, C. (2017). Sensorineural hearing loss enhances auditory sensitivity and temporal integration for amplitude modulation. Journal of the Acoustical Society of America, 141, doi: 10.1121/1.4976080.
Résumé :
Amplitude-modulation detection thresholds (AMDTs) were measured at 40 dB sensation level for listeners
with mild-to-moderate sensorineural hearing loss (age: 50-64 yr) for a carrier frequency of 500 Hz and
rates of 2 and 20 Hz. The number of modulation cycles, N, varied between two and nine. The data were
compared with AMDTs measured for young and older normal-hearing listeners [Wallaert, Moore, and Lorenzi
(2016). J. Acoust. Soc. Am. 139, 3088-3096]. As for normal-hearing listeners, AMDTs were lower for
the 2-Hz than for the 20-Hz rate, and AMDTs decreased with increasing N. AMDTs were lower for hearing-impaired
listeners than for normal-hearing listeners, and the effect of increasing N was greater for hearing-impaired
listeners. A computational model based on the modulation-filterbank concept and a template-matching decision
strategy was developed to account for the data. The psychophysical and simulation data suggest that the loss
of amplitude compression in the impaired cochlea is mainly responsible for the enhanced sensitivity and temporal
integration of temporal envelope cues found for hearing-impaired listeners. The data also suggest that, for
AM detection, cochlear damage is associated with increased internal noise, but preserved short-term memory and
decision mechanisms.
AGENDA
10 avril 2017
Séminaire PaCS (IJN)
Emile Thalabard (Université Paris-Sorbonne) :
"In defence of generic phenomenology"
18 avril 2017
Séminaire "La conscience de soi dans tous ses états : corps, action, et perception"
18 avril 2017
Séminaire AECS (IJN)
Manuel García-Carpintero (Barcelona, LOGOS) :
""The Fiction/Non-Fiction Distinction in Films""
19-20 avril 2017
Workshop (IJN)
"Contextual indefiniteness: a problem for semantic theory?"
21 avril 2017
Colloquium de l'IJN
Joshua Armstrong (UCLA) :
"The Evolution of Non-Natural Meaning"
21, 26, 27, 28 avril 2017
Cycle de Conférences (IJN)
Manuel Garcia-Carpintero (Universitat de Barcelona, ENS)
24 avril 2017
Colloques (IJN)
Les barrières électorales - le design institutionnel et les techniques de vote
25 avril 2017
Séminaire "La conscience de soi dans tous ses états : corps, action, et perception"
25 avril 2017
Colloquium du DEC
Thomas Preat: "Memory dynamics and energy metabolism in drosophila"
25 avril 2017
Séminaire Doc'In Nicod (IJN)
Enrico Grosso (University of Turin, IJN) :
"Nagel's Objective Phenomenology and Vischer's "Einfühlung": Towards a study of subjectivity through artworks"
25 avril 2017
Séminaire AECS (IJN)
Raphaël Julliard (EHESS, LAS) :
"Fiction and Mental Files"
26 avril 2017
Séminaire Naturalisation des normes épistémiques (IJN)
Pablo Andres López Silva (U. de Valparaiso, Chili) :
Titre à venir
28 avril 2017
Colloquium de l'IJN
Kasia Kijana-Placek (Université de Cracovie) :
"A polysemous account of proper names"
4 mai 2017
Séminaire
"New trends in decision-making: theory and evidence"
Retrouvez l'agenda du DEC sur le site internet du département.