A LA UNE
Entretien avec Tiziana Zalla (IJN)
Samedi 2 avril aura lieu La Journée mondiale de l'autisme. L'ENS accueille à cette occasion la "Journée d'information sur les recherches sur les troubles
du spectre de l'autisme" organisée par La Fondation FondaMental en collaboration avec le DEC.
Tu es chercheur au CNRS, spécialiste dans le domaine des sciences cognitives et
psychopathologie à l'IJN et co-responsable de l'équipe «cognition sociale» au sein de l'Institut. Peux-tu nous parler en quelques mots de ton parcours ?
Au début des années 90, j'étais à la recherche d'une formation doctorale en sciences cognitives car à l'époque de tels programmes n'existaient pas en Italie, mon pays d'origine. C'est
lors d'un séjour à Paris que j'ai découvert qu'un DEA en sciences cognitives (l'actuel Cogmaster) venait d'être créé. La variété et la pluridisciplinarité des enseignements proposés m'ont plu et j'ai décidé de m'installer à Paris et de démarrer un stage au CREA, sous la direction de Daniel Andler. Par la suite, j'ai enchainé avec le master national de Neuropsychologie de Lyon I, puis avec une thèse de sciences cognitives à l'Ecole Polytechnique. Pendant les années de thèse,
j'ai pu bénéficier d'un environnement scientifique et philosophique très stimulant et enrichissant avec un double stage de quatre ans au CREA et à la Salpêtrière où j'ai pu me former
à la neuropsychologie cognitive et réaliser des études portant sur les déficits de la planification et de la représentation de
l'action chez des patients avec lésions préfrontales. J'ai complété ma formation par un post-doc aux Etats-Unis, au National Institute of Health à Bethesda,
et dans le laboratoire de Jordan Grafman où j'ai réalisé des recherches en imagerie cérébrale. A cette époque, je ne travaillais pas encore sur les thématiques de psychiatrie
mais j’avais un fort intérêt pour les questions de cognition sociale.
Dès mon retour en France en 1999, j'ai rejoint l'Institut des Sciences Cognitives à Lyon dirigé par Marc Jeannerod. C’est à ce moment là
que j’ai décidé de travailler avec des personnes atteintes d'un trouble psychiatrique.
Les thématiques qui m’intéressaient telles que la représentation de l’action et les attributions de l’intentionnalité étaient particulièrement
intéressantes pour comprendre certaines conditions psychiatriques comme la schizophrénie et l’autisme. J'ai travaillé pendant quatre ans dans l'équipe
"Psychopathologie de l'intention" en collaboration avec Nicolas Franck et Nicolas Georgieff. J’ai d'abord réalisé des études chez les schizophrènes et
j’ai commencé à développer mes hypothèses sur l'autisme.
Mais c’est en 2005 lorsque je me suis installée à Paris après avoir eu un poste au CNRS que j’ai décidé de me lancer avec un projet sur l’autisme.
Peux-tu nous parler de l’équipe « Cognition Sociale et Autisme » ?
Je dirige l’équipe « Cognition Sociale et Autisme » à l’Institut Jean Nicod.
Notre approche est fortement pluridisciplinaire et nous bénéficions à l'Institut Jean Nicod et au Département d'Etudes Cognitives d'un milieu scientifique et philosophique particulièrement intéressant et enrichissant par la variété des approches
et la qualité de la recherche. Nous partageons et complétons nos connaissances en psychiatrie grâce à une collaboration étroite avec
les cliniciens et les chercheurs de la Fondation FondaMental à laquelle nous sommes affiliés depuis sa création.
Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation de l'autisme. A cette occasion, tu organises avec la Fondation FondaMental un colloque
à l'ENS destiné notamment aux familles concernées par l'autisme. Peux-tu présenter la Fondation FondaMental?
La Fondation FondaMental est une fondation de recherche dédiée à la lutte contre les maladies mentales.
Elle a pour ambition d’améliorer les connaissances et de soutenir l’innovation thérapeutique, afin de permettre des prises en charge
de meilleure qualité et de redonner espoir aux patients et à leurs proches. Elle concentre ces efforts sur les troubles psychiatriques parmi les plus sévères :
troubles bipolaires, schizophrénies, autisme de haut niveau, dépression résistante, conduites suicidaires, troubles-obsessionnels compulsifs résistants et
stress post-traumatique.
Pour relever ces défis, elle mobilise les talents et les expertises d’académiques, médecins et chercheurs, autour de trois missions principales :
le soutien à la recherche en psychiatrie ; l’aide au diagnostic et à la prise en charge, à travers l’ouverture d’un réseau national de Centres Experts
FondaMental; et la lutte contre les préjugés qui entourent ces maladies.
Depuis combien de temps es-tu membre de la Fondation Fondamental ?
Ca fait maintenant 11 ans que je travaille en collaboration avec la Fondation FondaMental.
La Fondation est un réseau de soins et de recherche en santé mentale qui a été créée par Marion Leboyer que je connaissais
pour avoir collaboré avec elle sur plusieurs projets. Quand elle a su que j’étais intéressée par la recherche sur l’autisme,
elle m’a annoncé qu’elle venait d’ouvrir un centre de consultation pour l’autisme de haut niveau.
J’ai tout de suite adhéré à ce projet audacieux et d'avant-garde sur le soutien de la recherche en psychiatrie. A mon arrivée, nous avons
travaillé ensemble pour introduire et développer la recherche sur la cognition et la neuropsychologie dans l'autisme.
Comment fonctionne la Fondation ?
Il s’agit d’un travail en réseau. Les centres experts permettent de poser des diagnostics. Les cliniciens et psychologues sont en contact direct
avec les patients et les familles. Les familles sont toujours impliquées car elles participent aussi à la constitution du diagnostic : certains outils
leurs sont soumis et aident les psychiatres à établir ce diagnostic. Les parents jouent un rôle central dans le processus de dépistage,
mais également dans tout ce que suit un diagnostic d'autisme, notamment dans la réussite des interventions précoces chez les enfants et
de l'intégration sociale des personnes adultes, afin de minimiser les conséquences négatives des diagnostics tardifs.
La partie recherche est un module optionnel pour la personne avec autisme et leur famille. Si elles acceptent de participer, nous les informons
des objectifs des expériences qu’on leur propose. Dans le cadre des recherches portant sur les facteurs génétiques d'héritabilité des troubles cognitifs,
nous sommes parfois amenés à évaluer les fonctions cognitives chez les personnes atteintes, ainsi que chez les membres de leur famille.
En effet, des études menées aussi bien avec les apparentés que les personnes atteintes ont révélé que la présence de certaines difficultés ou
particularités cognitives à degré moins important chez les apparentés pouvait indiquer que ces troubles sont des marqueurs cognitifs de vulnérabilité.
Dans le cadre de ce réseau, chaque chercheur amène son expertise, partage ses connaissances et les nouvelles données acquises avec les cliniciens et
les autres chercheurs. Chaque équipe mène ses recherches de façon indépendante avec la méthodologie et des questionnements propres, mais nous avons
tous en commun une approche de la psychiatrie fondée sur les preuves ainsi que les objectifs suivants: faire avancer la recherche,
favoriser le diagnostic et la prise en charge, et lutter contre les stéréotypes liés aux maladies psychiatriques.
C'est un travail de longue haleine et qui nous amène à nous réunir régulièrement pour discuter et à mettre en relation nos résultats
afin de mieux comprendre la nature complexe et systémique des symptômes et des manifestations génétiques, épigénetiques, cérébrales,
cognitives et biomédicales liées à l'autisme.
Comment va se dérouler ce colloque et quel est son objectif ?
Les familles qui acceptent de participer à la recherche souhaitent connaître l’impact de leur participation,
en savoir plus sur ce que la recherche peut concrètement apporter. Certains demandent même à lire nos publications. Mais dans la mesure où nous publions en anglais et dans un langage assez technique,
les résultats restent inaccessible ou difficiles à comprendre. Nous avons décidé d’organiser cette journée pour les informer et leur présenter
de façon simple et directe les données principales issues de ces travaux de recherche que nous menons avec eux.
C'est aussi une façon de les remercier de leur confiance, de nous consacrer leur temps et de soutenir la recherche.
Organiser un colloque reste la meilleure façon de leur transmettre ces informations qui les concernent personnellement et qu’on leur doit.
Nous serons aussi présents pour répondre à leurs questions.
Nous souhaitons que cet événement ait lieu chaque année. L’idée est que les personnes avec autisme et les familles soient régulièrement informées
des avancées de nos recherches et de la recherche sur l'autisme qui est menée au niveau international, et qu’elles comprennent que nous avons besoin
de leur aide précieuse pour faire avancer la science, faire évoluer les mentalités et lutter contre les préjugés et les pratiques obsolètes.
Le colloque sera diffusé en direct sur le site internet de la Fondation FondaMental ainsi que celui du DEC.
Programme de la Journée d'information sur les recherches sur les troubles du spectre de l'autisme
En savoir plus sur la Fondation FondaMental
En savoir plus sur l'équipe Cognition Sociale et Autisme
Site personnel de Tiziana Zalla
PRIX
Paul Egré (Jean Nicod) vient de recevoir la médaille de bronze 2016 du CNRS
La Médaille de bronze récompense le premier travail d'un chercheur,
qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine.
Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
Paul Egré, né en 1975, est chargé de recherches à l’Institut Jean Nicod et maître de conférence attaché au département de philosophie de l'ENS.
Ancien élève de l'ENS, Paul Egré a obtenu un doctorat de philosophie de l'Université Paris I en 2004 avant d'être recruté au CNRS en 2005.
Il a soutenu sa thèse d'habilitation en études cognitives à l'ENS 2015 sur le thème "Vague Concepts: Semantic, Logical and Psychological Perspectives".
Ses travaux portent principalement sur des questions d’épistémologie, de logique philosophique, de philosophie du langage, et de sciences cognitives.
De 2008 à 2011 Paul Egré a été en charge d’un projet ANR sur les sources cognitives du vague. Depuis 2014, il
est avec Benjamin Spector le co-responsable d'un projet ANR sur la logique trivalente et ses applications au langage naturel.
Paul Egré est le rédacteur en chef de la revue "Review of Philosophy and Psychology", publiée trimestriellement par Springer,
et membre du comité éditorial de plusieurs revues, dont "The Journal of Philosophical Logic".
Il effectue actuellement un séjour de recherche comme Fellow au Swedish Collegium for Advanced Study d'Uppsala.
MEDIAS
Les bébés savent quand ils ne savent pas
A partir de quel âge un enfant est-il capable d’anticiper ses propres erreurs, de savoir et d’exprimer quand il ne sait pas ?
Jusqu'à maintenant les spécialistes pensaient que cette capacité, appelée métacognition complexe, apparaissait entre 4 et 7 ans.
Mais l’équipe de Sid Kouider au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique (LSCP), vient de montrer que dès
20 mois un bébé est capable d’évaluer sa propre incertitude.
Pour en parler, Mathieu Vidard et Axel Villard recevaient le 08 mars dans "La Une de la Science" sur France Inter Louise Goupil, post-doctorante au LSCP.
Ecouter l'émission dans son intégralité
Consulter la publication "Infants ask for help when they know they don’t know" - Louise Goupil, Margaux Romand-Monnier, and Sid Kouider - qui vient d'être publiée dans PNAS
Photo : Les capacités cognitives des bébés de 20 mois
© Vladimir Godnik/moodboard/Corbis - 2016
AUDIO/VIDEO
Teaching : building blocks and social motives
L'enregistrement audio de la conférence donnée par Elena Pasquinelli (IJN) dans le cadre de la table ronde "Better teachers for a better world" du colloque international sur
"La cognition du maître" est désormais en ligne sur le site des SavoirsENS.
Cet événement a été organisé par le Groupe Compas, avec le soutien du Collège d’études mondiales/FMSH, de l’École normale supérieure, de l’Université Paris-Sorbonne (équipe Sciences, normes, décision)
et du GDRI « Éducation et neurosciences » du CNRS.
Ecouter la conférence
Consulter le
programme du colloque "La cognition du Maître"
Tables rondes COP21 : sciences cognitives et écologie
Retrouvez les enregistrements vidéos et les captations audio des tables rondes organisées par Scalp! en décembre 2015 sur le site de l'association.
EN BREF
Sciences cognitives et enseignement
L'association Scalp! travaille sur un nouveau projet : mettre en place, dès la rentrée 2016, des interventions régulières de chercheurs en sciences cognitives
dans un établissement scolaire pour dialoguer de façon informelle avec les enseignants.
N'hésitez pas à contacter Scalp!
si vous êtes intéressé(e) : association.scalp@gmail.com
QUELQUES PUBLICATIONS RECENTES
Daniel Andler. La Silhouette de l'Humain. Quelle place pour le naturalisme dans le monde d’aujourd’hui ?. Gallimard, 17 mars 2016
Naturalisme?
En quoi la vieille thèse philosophique qui soutient que la nature embrasse tout ce qui existe concerne-t-elle chacun d'entre nous? C’est qu’elle prend aujourd’hui la forme d’un puissant courant, né de la convergence de programmes de recherche, philosophiques ou scientifiques (portés notamment par les sciences cognitives, les neurosciences, la biologie évolutive, la génétique), qui offrent des réponses théoriques et des propositions d’action – qu’il s’agisse d’autisme ou de décrochage scolaire, de dyslexie ou de psychopathie, de persuasion sociale ou de politiques publiques, de choc des cultures ou de développement durable, de régime pénal ou d'obésité, d’inégalités sociales ou de perception du risque, de racisme ou de crimes contre l’humanité. Autant de domaines où il faut prendre des décisions, légiférer, remédier, administrer, orienter la recherche.
Ce qui semblait hier échapper par principe à une gestion «scientifique», car reposant sur les rapports entre individus, sur l’autorité, la confiance, la délibération, la conviction intime, semble à la portée de systèmes matériels, optimisateurs «intelligents». Il y a d’autant plus d’urgence à mesurer quel rapport existe entre cette «naturalisation» technologique et le naturalisme développé par la science et l’analyse philosophique que les technologies «humanoïdes» (intelligence artificielle, robotique…) modifient profondément à la fois les conditions de la décision et son objet.
Rares sont ceux qui se donnent la peine, et les moyens intellectuels, d’aller voir au plus près, au-delà d’un rejet simpliste, cette approche naturaliste qui, s'employant à redessiner la silhouette de l’humain, va parfois jusqu’à prétendre régir notre monde. C’est l’ambition de cette enquête philosophique unique en son genre – sorte de «bilan et perspectives» du naturalisme et plaidoyer pour un usage critique.
Louise Goupil, Margaux Romand-Monnier, and Sid Kouider."Infants ask for help when they know they don’t know", PNAS March 8, 2016
Abstract:
Uncertainty monitoring is a core property of metacognition, allowing individuals to adapt their decision-making strategies depending on the state
of their knowledge. Although it has been argued that other animals share these metacognitive abilities, only humans seem to possess the ability
to explicitly communicate their own uncertainty to others. It remains unknown whether this capacity is present early in development, or whether
it emerges later with the ability to verbally report one’s own mental states. Here, using a nonverbal memory-monitoring paradigm, we show that
20-month-olds can monitor and report their own uncertainty. Infants had to remember the location of a hidden toy before pointing to indicate
where they wanted to recover it. In an experimental group, infants were given the possibility to ask for help through nonverbal communication
when they had forgotten the toy location. Compared with a control group in which infants had no other option but to decide by themselves,
infants given the opportunity to ask for help used this option strategically to improve their performance. Asking for help was used selectively
to avoid making errors and to decline difficult choices. These results demonstrate that infants are able to successfully monitor their own uncertainty
and share this information with others to fulfill their goals.
Sun, Y. & Peperkamp, S. (2016). The role of speech production in phonological decoding during visual word recognition: evidence from phonotactic repair. Language, Cognition & Neuroscience, 31, 391-403.
Abstract:
During visual word recognition, readers rely not only on a word's orthography, but also on the phonological code that is generated from print. Previous research showed that the phonological decoding of non-native letter sequences is influenced by phonotactic constraints of the reader's native language (Hallé et al., 2008). In the current study, we investigate the mechanisms underlying such phonotactic repair during visual word recognition. We focus on a phonotactic constraint in French, according to which words cannot begin with /tl/. Native speakers of French are known to perceive word-initial /tl/ as /kl/. Using a visual priming paradigm, we show that the same phonotactic repair also occurs when the cluster 'tl' is presented visually, but, crucially, only when participants' speech production system is available; under articulatory suppression the repair fails to occur. Together, these results show that the speech production system is actively involved in phonological decoding during reading.
El Zein M., Wyart V., Grèzes J., Anxiety dissociates the adaptive functions of sensory and motor response enhancements to social threats. Elife
Abstract:
Efficient detection and reaction to negative signals in the environment is essential for survival. In social situations, these signals are often
ambiguous and can imply different levels of threat for the observer, thereby making their recognition susceptible to contextual cues – such
as gaze direction when judging facial displays of emotion. However, the mechanisms underlying such contextual effects remain poorly understood.
By computational modeling of human behavior and electrical brain activity, we demonstrate that gaze direction enhances the perceptual sensitivity
to threat-signaling emotions – anger paired with direct gaze, and fear paired with averted gaze. This effect arises simultaneously in ventral
face-selective and dorsal motor cortices at 200 ms following face presentation, dissociates across individuals as a function of anxiety, and
does not reflect increased attention to threat-signaling emotions. These findings reveal that threat tunes neural processing in fast, selective,
yet attention-independent fashion in sensory and motor systems, for different adaptive purposes.
AGENDA
25 mars 2016
Colloquium (IJN)
Jonathan Cohen (University of California, San Diego): "Conversational eliciture"
25 mars 2016
Séminaire Aesthetics and Cognitive Science (IJN)
Ines Crespo (IJN/NYU Paris): "Kantian Reflective Judgement and the Normativity of Taste"
25 mars 2016
Séminaire Doc'in Nicod (IJN)
Andreas Heise: "Metaphor and Figuralism"
29 mars 2016
Séminaire PaCS (IJN)
Raamy Majeed (Cambridge): "The Abductive Argument for the Cognitive Penetration of Colour Experience"
29 mars 2016
La conscience de soi dans tous ses états : corps, action, perception (IJN)
30 mars 2016
The Mind & Language seminar (IJN)
Sajed Tayebi (IPM, Teheran): "In Defence of Predicativism against Jeshion’s Challenge"
31 mars 2016
Conférence LSP
Robbie Jacobs (Univ. of Rochester) : "From sensation to conception: theoretical perspectives on mutlisensory perception and cross-modal transfer"
31 mars 2016
Cycle de conférences (IJN)
Stefano Predelli (Université de Nottingham, directeur d'études associé à l'EHESS): "Proper Names: Semantics and Onomastics"
31 mars 2016
Séminaire EHESS
Alban bouvier: "La philosophie des sciences sociales aujourd'hui : ce qu'elle est , ce qu'elle pourrait être (II)"
31 mars 2016
Table ronde (IJN)
Jennifer Lackey (Northwestern University): "Disagreement and Social Epistemology"
Retrouvez l'agenda du DEC sur le site internet du département.
Retrouvez le programme, les archives et les enregistrements audio du colloquium du DEC sur le site du département.